Comment investir 10 000 € ? Quelles sont les meilleures stratégies pour protéger et faire fructifier votre argent face à l’inflation, pour votre avenir financier et votre retraite ? Les enjeux sont cruciaux.
Si vous faites partie de ceux qui laissent trop d’argent dormir sur des livrets bancaires ou sur un compte courant, vous passez à côté d’une opportunité, car vous sous-exploitez le potentiel de cet argent. Si vous ne savez pas quoi faire de cet argent qui dort et qui perd de sa valeur à cause de l’inflation…
Avant d’investir vos 10 000 €, il y a vraiment une étape cruciale : il faut avoir une épargne de précaution, aussi appelée fonds d’urgence. Ce fonds doit représenter entre 3 et 6 mois de vos dépenses, et parfois même plus selon votre situation personnelle.
Si vous avez des enfants à charge, des frais de santé, et tout ça, ça dépend aussi de votre situation au boulot, que tu sois en CDD, CDI ou que vous galèrez un peu. Et puis, faut aussi penser à ton aversion au risque. Cette épargne, c’est super important parce que certains placements sont à long terme et pas très liquides.
Donc, vous ne pourrez pas toujours y toucher pendant plusieurs années. Ce fond de précaution, il va te sécuriser financièrement si jamais vous avez un coup dur.
Ensuite, pour investir tranquille, il faut que ton épargne de précaution soit liquide, c’est-à-dire facilement accessible en cas de besoin. Par exemple, tu peux la mettre sur un livret. Une fois que ton épargne de précaution est en place, tu pourras enfin penser à tes investissements et à comment placer tes 10 000 €.
Le pilier numéro 1: la bourse
La bourse, c’est accessible à tout le monde aujourd’hui, avec seulement 5 € et une connexion internet, tu peux commencer à investir, c’est vraiment un pilier essentiel pour faire fructifier ton patrimoine. Historiquement, c’est la classe d’actifs la plus performante et la plus passive depuis 1802.
Donc, il y a plus de 200 ans, les actions en bourse ont rapporté en moyenne 6,8 % par an, net d’inflation. C’est super important, ça veut dire que c’est une fois l’inflation déduite. Si en 1979, on avait investi 10 000 € en bourse sur des actions de pays développés, aujourd’hui, ça vaudrait 800 000 à 940 000 € brut d’inflation.
Cette fois-ci, on parle d’une performance annualisée de 10,38 %. Attention, les performances passées ne garantissent pas les performances futures, donc obtenir ces résultats sur le long terme, ça ne se fait pas à l’improviste. Faut avoir les bonnes méthodes et les bonnes stratégies.
Le problème aujourd’hui, c’est que la bourse peut faire peur à cause des tas de stratégies différentes qu’on voit partout sur Internet, qui te promettent parfois de l’argent facile et rapide, comme le Day Trading ou le trading en général Forex, le trend following, des stratégies de dividendes et bien d’autres.
Pourtant, ces méthodes peuvent vous faire perdre beaucoup d’argent. Certaines sont même carrément des arnaques. En plus d’être inefficaces, elles peuvent vraiment mettre en danger votre patrimoine, car elles ne sont ni scientifiques ni complètes et n’ont jamais fait leurs preuves.
Au contraire, une étude du FMI montrait que 89 % des particuliers analysés dans cette étude pratiquant le trading sur le Forex a fait perdre de l’argent. Dans l’étude, les 14 799 traders particuliers observés pendant 4 ans ont perdu au total 161 millions d’euros.
Donc, toute cette complexité apparente de la bourse, avec toutes ces stratégies et ces infos, ça peut vous décourager de vous lancer, ce qui vous exposerait finalement à l’inflation, aux problèmes de retraite et au risque de ne pas agir pour votre avenir financier. Pourtant, aujourd’hui, vous pouvez vraiment investir votre argent par vous-même sans problème.
Il faut passer du temps là-dedans sans vraiment analyser des graphiques et même réussir à faire mieux que les pros de la Bourse, parce que le vrai secret d’un bon investissement en Bourse, c’est la passivité et la simplicité.
Léonard de Vinci disait que la simplicité est la sophistication suprême, et en fait, la Bourse est l’un des rares endroits où moins vous en faites, plus vous gagnez. Eugène Farma, prix Nobel d’économie, disait que l’investissement, c’est comme le savon : plus vous y touchez, plus ça rétrécit.
Et sur les 50 dernières années , ces dernières années, on a vu une stratégie boursière se développer : l’investissement passif. Avec cette méthode, tu peux investir dans des ETF, des paniers d’actions optimisés et diversifiés qui ont fait leurs preuves sur le long terme.
Plusieurs études ont montré que c’est l’une des meilleures façons d’investir en bourse, notamment une étude de Morningstar qui révèle que parmi les fonds gérés par des pros qui essaient de battre un simple ETF, seulement 9,8 % d’entre eux réussissent à surpasser les ETF sur 10 ans. Autrement dit, plus de 90 % des fonds ne font pas mieux.
Les pros de la bourse n’arrivent pas à faire mieux, donc investir passivement avec des ETF sur le long terme, c’est sûrement la meilleure façon de faire fructifier votre capital automatiquement, sans avoir à gérer vos investissements. Alors, où investir ? Eh bien, aujourd’hui, il y a de bons ETF à des prix très accessibles, dans des enveloppes fiscales avantageuses comme le PEA, le plan d’épargne en actions, que vous pouvez ouvrir dans n’importe quelle banque.
Alors, il est conseillé quand même les banques en ligne comme Boursorama ou Fortuneo. Par exemple, le TF High Shares MSI World Swap PEA permet d’investir dans 1600 des plus grosses entreprises cotées des pays développés, et une part de cet ETF ne coûte que 5 €.
Mais attention, comme pour tout investissement, mettre de l’argent en bourse comporte des risques de perte en capital. C’est aussi un investissement qui peut être très volatile, mais avec les bonnes connaissances, ça peut le faire.Il existe vraiment des stratégies pour aller plus loin et mettre en place des choses super intéressantes. Vous allez faire travailler votre argent, notamment grâce aux intérêts composés.
Si vous voulez vous former et acquérir les connaissances nécessaires, vous trouverez en description un lien vers ma formation gratuite pour apprendre à investir en bourse, construire un bon portefeuille de DF, développer votre patrimoine de manière passive et avancer en bourse avec confiance. Voici le lien vers ma formation gratuite.
deuxième pilier:les obligations.
Les obligations permettent aux grandes entreprises et aux États d’emprunter de l’argent pour financer leurs activités, un peu comme quand vous empruntez à la banque pour un bien immobilier. Sauf que là, en investissant dans des obligations, c’est vous qui devenez la banque : vous prêtez votre argent et vous gagnez des obligations, c’est un type d’actif qui est généralement considéré comme plus sûr que les actions en bourse.
Du coup, tu peux acheter des obligations individuelles, ce qui te permet de choisir exactement où investir en fonction de leur rendement et de leur risque, etc. Sinon, tu peux aussi investir dans des fonds obligataires, qui regroupent plusieurs obligations et te permettent de diversifier ton portefeuille facilement. Fais juste attention.
Bien que les obligations soient en général moins volatiles que les actions, elles comportent aussi des risques, comme le risque de défaut, où l’émetteur de l’obligation pourrait ne pas rembourser le capital ou les intérêts. Donc, avec une stratégie bien pensée et une diversification optimale, les obligations peuvent vraiment être un pilier solide de votre portefeuille de 10 000 €. Par exemple, dernièrement, il y avait une opportunité super intéressante pour investir dans des fonds obligataires.
Aujourd’hui, cette opportunité commence à se réduire avec la baisse des taux d’intérêt, mais il y a encore des chances à saisir. Alors, que faire ? Eh bien, On dirais que les obligations sont vraiment bien adaptées aux investisseurs qui veulent sécuriser une partie de leur portefeuille tout en générant des revenus réguliers jouent aussi un rôle super important pour diversifier votre portefeuille en réduisant la volatilité et le risque global de votre allocation.
Alors, où investir ? Eh bien, aujourd’hui, il y a plein de bons fonds obligataires ETF qui offrent une exposition diversifiée. Vous pouvez investir dans des fonds axés sur les obligations d’État ou sur les obligations d’entreprise, ou même dans les deux, avec des fonds hybrides qui mélangent les deux. Par exemple, il y a le TF Higher Score Euro Corporate Bond qui vous permet d’investir dans 3689 obligations en euros.
Pour investir dans des obligations, vous pouvez opter pour une bonne assurance-vie, qui vous offrira aussi des avantages fiscaux, notamment sur la taxation des gains et la transmission de votre patrimoine. Par contre, assurez-vous de bien vous renseigner sur le sujet avant d’investir, surtout sur les fonds obligataires qui ont leurs particularités.
Pilier 3 : Les SCPI
un troisième pilier à ajouter à votre portefeuille serait l‘immobilier. Mais pas l’immobilier physique, là on va parler de l’immobilier passif avec les SCPI. Les SCPI, ou Sociétés Civiles de Placement Immobilier, aussi appelées « pierre papier », c’est une façon passive de diversifier votre portefeuille avec de l’immobilier professionnel. Vous confiez à une société de gestion toute la gestion immobilière : la sélection des biens, la gestion des locataires, les travaux, etc., tout en recevant des revenus.
Les revenus locatifs mensuels ou trimestriels attirent de plus en plus d’investisseurs. On peut le voir avec l’évolution historique des SCPI, qui ont même réalisé une collecte record en 2022, dépassant les 10 milliards d’euros. C’est un type d’investissement solide et résilient, né dans les années 70, et les SCPI ont réussi à offrir des performances stables, même en période de crise, comme pendant la crise du Covid ou celle de 2007. Le taux de distribution moyen est assez intéressant.
Depuis l’an 2000, les SCPI affichent un rendement moyen de 5,59 % par an, sans compter la hausse des prix. En effet, la valeur des parts peut augmenter si les biens immobiliers qu’elles détiennent prennent de la valeur. En intégrant cet aspect dans la performance, on constate qu’en moyenne, les SCPI rapportent 7,57 % par an. Même en 2007, au cœur de la crise immobilière, elles ont réussi à afficher une performance légèrement positive, mais beaucoup d’investisseurs restent hésitants.
Moment de se positionner sur les SCPI. Beaucoup d’entre elles ont affiché des baisses importantes, parfois de plus de 10 %. Certaines ont vraiment souffert dans les assurances vie, que ce soit chez les CGP traditionnels ou dans les banques un peu classiques, avec des SCPI qui ont vraiment fait mal au portefeuille. Du coup, c’est normal que les gens deviennent méfiants. Mais la réalité, c’est qu’il y a vraiment deux grands types de SCPI qui se distinguent aujourd’hui : les SCPI opportunistes et diversifiées, qui vont être agiles.
Ils vont pouvoir saisir des opportunités, surtout quand il y a des crises et des bouleversements sur le marché immobilier. Du coup, ils vont réussir à faire de belles performances, avec plus de 10 SCPI l’an dernier qui ont affiché plus de 6 % de rendement. Par exemple, il y a la SCPI Remake Live qui a affiché un rendement de plus de 9,79 % pour les investisseurs l’an dernier.
Et puis, il y a des SCPI plus traditionnelles, souvent vendues par les banques de réseau qui sont forcés d’investir par exemple dans des bureaux à Paris alors que le marché est trop cher et qui finissent par se retrouver avec un contexte macro-économique compliqué, des baisses importantes qui donnent ensuite une mauvaise image à l’ensemble du marché des SCPI.
Pourtant, si vous réalisez qu’il y a vraiment des opportunités sur le marché des SCPI, qu’il y a de superbes SCPI et de la performance à aller chercher, vous verrez qu’il arrive même que des clients viennent nous voir pour vendre leurs biens immobiliers parce qu’ils se rendent compte qu’ils ont un rendement qui est vraiment faible, très médiocre, et ils savent que s’ils optent plutôt pour des SCPI, ils peuvent obtenir beaucoup plus de performance avec une gestion quasi nulle, presque sans effort, puisque c’est la société de gestion qui se charge de tout pour vous quand vous investissez en SCPI.
Alors, où investir ?
Eh bien, vous pouvez notamment choisir d’investir directement ou en plaçant vos parts de SCPI dans une assurance vie comme l’assurance vie Link Spirit 2 avec ses faibles frais. La principale différence entre détenir vos SCPI en direct ou en assurance vie, c’est la fiscalité. L’optimisation fiscale est une composante essentielle d’un bon investissement en SCPI, car la fiscalité peut vite devenir très punitive si on n’est pas bien conseillé.
Alors, que faire ? Le conseil, c’est de choisir des SCPI diversifiées, opportunistes et agiles, et de bien construire son portefeuille de SCPI, et surtout, bien optimiser fiscalement la détention de ces SCPI. Donc, sur ce sujet, formez-vous ou faites-vous accompagner si besoin.
Pilier 4 : Les Fonds Euros
Pour sécuriser encore plus votre capital: ce sont des fonds en euros. C’est une super façon de compléter ton épargne de précaution ou même ton épargne à moyen terme. Donc, investir dans des fonds en euros, qu’on trouve dans les contrats d’assurance-vie ou les PER (plans d’épargne retraite), ça te garantit de ne pas perdre ton capital.
Chaque année, les intérêts que tu gagnes sont définitivement à toi. L’assureur s’engage à garder ton capital investi plus les intérêts, tout en te proposant un rendement annuel. Les fonds en euros, c’est vraiment intéressant gérés par les compagnies d’assurance qui diversifient leur portefeuille avec des actifs peu risqués comme des obligations d’État, des obligations d’entreprise et des produits monétaires, mais aussi avec une partie plus offensive pour aller chercher de la performance avec des actions ou de l’immobilier.
Petite précision, euh, certains fonds en euros ne garantissent votre capital qu’à hauteur de 99 ou 98 % parfois, donc ça leur permet de viser plus de performance en contrepartie. Et puis, les rendements des fonds en euros qui étaient qui avaient un peu perdu de leur éclat ces dernières années, reviennent en force grâce aux taux d’intérêt actuels.
L’an dernier, les meilleurs fonds en euros ont affiché des performances allant jusqu’à 4, voire 4,5 %, ce qui est plutôt impressionnant pour un placement à capital garanti. Un autre gros avantage des fonds en euros, c’est leur liquidité : ça permet d’accéder facilement à votre cash, idéal pour saisir des opportunités ou faire des arbitrages rapides au sein de votre assurance vie. Donc, les fonds en euros, c’est vraiment intéressant.
Reste quand même une option intéressante pour la partie sécurisée de votre portefeuille. C’est aussi un bon moyen de faire fructifier votre épargne sur le moyen terme ou de compléter vos livrets A et LDD quand ils sont au plafond. Si vous cherchez encore plus de sécurité, avant de vous montrer des exemples de portefeuilles et des simulations, voici un dernier investissement à considérer pour vos 10 000 €, surtout si vous avez un profil plus offensif : vous avez capital-investissement.
Pilier 5 : Le Private Equity
Contrairement aux actions cotées en bourse, c’est ce qu’on appelle le privé. Le private equity, c’est l’ensemble des entreprises privées qui ne sont pas cotées en bourse. Un des gros avantages de cette classe d’actifs, c’est qu’elle a une faible corrélation avec le marché boursier, ce qui permet de vraiment diversifier son portefeuille. Un autre point fort du private equity, c’est sa performance.
D’après le rapport de E avec France Invest, sur les dix dernières années, le private equity a affiché un taux de rendement interne de 14,2 % net sur 10 ans, bien devant le CAC 40, qui regroupe les plus grandes actions françaises.
La bourse et depuis le début, le taux de rendement interne du Private Equity a été de 12,2 % par an d’après cette même étude. Alors, petite mise en garde : quand on parle de performance élevée, ça veut aussi dire niveau de risque élevé, et le private equity ne fait pas exception.
C’est une classe d’actifs peu liquide, parce que revendre peut être compliqué sur le marché non coté, et ça demande souvent de garder ses parts pendant plusieurs années, souvent autour de 10 ans. Donc, c’est l’avis sur la question.
Eh bien, autrefois, cette classe d’actifs n’était vraiment pas accessible au grand public. Pourtant, c’est une classe d’actifs super importante, et les plus grandes fortunes en ont beaucoup dans leur patrimoine. Quand on commence à gagner et à accumuler un bon patrimoine, ça devient un pilier majeur dans l’allocation d’actifs. Aujourd’hui, le private equity est de plus en plus accessible au grand public, il tend à se démocratiser pour tous types d’investisseurs.
On peut par exemple d’investir dans des FCPR, donc des fonds de private equity pour financer des entreprises non cotées, souvent des PME françaises ou européennes. Attention aux frais et au choix des fonds ! Il y a vraiment de très bons fonds qui existent, contrairement à ce qu’on pense, mais il faut être super sélectif. Maintenant que vous connaissez ces placements pour investir 10 000 €.
Alors, une règle importante déjà pour créer ton portefeuille, il ne faut pas mettre tous tes œufs dans le même panier. Il est donc important de miser sur la diversification pour avoir un portefeuille solide, durable et résilient. Une autre règle à respecter, c’est ton profil d’investisseur, notamment ta tolérance au risque et ton horizon de placement.
Par exemple, ne mets pas 50 % en Private Equity et 50 % en bourse si tu as une tolérance au risque et un horizon de placement faibles. Voici donc trois exemples de portefeuilles possibles selon ton profil d’investisseur.
Le premier profil, c’est le profil défensif avec un risque de 3/10 : 30 % en actions, 25 % en SCPI, 25 % en obligations et 20 % en fonds en euros. Ensuite, on a le profil modéré, avec un risque de 6/10 : 50 % en actions, 10 % en Private Equity, 20 % en SCPI, 10 % en obligations et 10 % en fonds en euros.
Enfin, le dernier profil, c’est le profil très dynamique avec un risque de 9/10 : 85 % en actions et 15 % en Private Equity. Si on fait une simulation en investissant 10 000 € sur 25 ans, en prenant comme paramètre une performance de 3 % par an sur le fonds en euros, et 4 à 5 % par an, ça donne 6 % pour les obligations, 10 % pour les SCPI, 11,5 % pour les actions en bourse et 11,5 % pour le private equity.
Au final, avec un investissement de 10 000 €, le profil défensif arrive à 42 603 € de capital, le profil modéré à 64 836 € et le profil offensif à 103 448 €. Si tu veux te former sur l’investissement et la bourse utilise ce lien pour suivre la formation
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